mercredi 13 juin 2007

Royal, le coup de fil de trop ?

le PS cumule les connerie sur connerie je trouves que le pouvoir lui a montée au cerveau à force de vouloir prendre la place de son compagnon qui est le secrétaire ces lui qui devrait dire les chose et non sa compagne je croie qui mélange vie privée et vie politique et si il croit que les gens vont vote pour le P S
et je trouve quand ils on le pouvoir il son d'une arrogance incroyable et il son sur les municipalités ces pareil et il vont venir nous voir pour l'election qui vien en2008 pour etres réélu et promettre beaucoup de chose et puis il recommenceront et ce foutre des défavorisés j'ai preuve dans la ville ou je vie alors le PS dure de leur faire confience

la création ete tardive de la part du bureau





Royal, le coup de fil de trop ?






Crédit Photo : TF1-LCI
Ségolène Royal (10 juin 2007)

Analyse - La main tendue par l'ex-candidate à François Bayrou a provoqué son désaveu par la direction du PS.

Son cavalier seul est bien risqué.

Renaud PILA - le 13/06/2007 - 19h58






Elle ne fait rien comme eux. Elle casse leurs codes et vieux réflexes. Elle veut les prendre de vitesse, par son culot et sa détermination. Comme pendant la primaire, Ségolène Royal est décidée à jouer son va-tout contre les leaders du PS, et contre son actuel patron (et compagnon) François Hollande. "Elle ne voulait pas trop s'impliquer dans cette campagne législative mais s'est vite ravisée. Elle se doit d'être en première ligne, pour la suite", explique le député européen Gilles Savary, "ne pas faire du Jospin en lâchant les militants".

Alors pour l'ex-candidate, c'est rendez-vous médiatiques aux aurores et terrain l'après-midi. Elle multiplie les déplacements et arpente au pas de charge les rues de Paris, Poitiers ou Bordeaux. Tourbillon de caméras, sourires, poignées de mains, le tout avec la "Ségo attitude" : "Ca va les femmes ?", lance-t-elle à un groupe sur le trottoir. Et de faire scander dans une circonscription le prénom d'une candidate : "pour Sandrine hip hip hip hourra !".

"Une bulle de victoire"

Son style baroque déconcerte, son absence de complexe impressionne ou fait rire. Qu'importe, Ségolène Royal démontre une volonté inébranlable que ses rivaux masculins auront du mal à émousser. Ils bataillent sur le terrain de la raison, elle prospère sur celui de l'affection populaire. "Je me ressource au contact de la foule", explique-t-elle à ceux qui lui demandent comment elle tient. Celle qui veut transformer une défaite en victoire future avance, sans remise en cause personnelle. Vivre le plus longtemps possible dans "une bulle de victoire" pour conserver la force indispensable à la prise du PS. Et continuer à changer la donne, avec ses fameuses formules. "Je suis dans des logiques de simplicité des relations humaines dans la politique", explique-t-elle après son message laissé au député béarnais.

Mais cette semaine, Ségolène Royal aura appris que la politique n'est pas aussi simple qu'un coup de fil. Surtout s'il sonne dans le vide... La fin de non-recevoir du patron du Modem à toute discussion avec le PS était prévisible. Après avoir penché trop à gauche durant l'entre-deux-tours présidentiel, il devait se recentrer, au risque de tomber. Mais surtout, en supposant que François Bayrou veuille bien s'y prêter, l'ouverture au centre est une question d'alliance que la rue de Solférino ne s'est pas encore posée. D'où la position de principe rappelée lundi par François Hollande.

"Sa carrière s'est construite contre le PS"

"Qu'ils arrêtent cette mascarade, réagit un proche de Ségolène Royal, ils négocient à la base avec le Modem dans les arrières-chambres et une fois à Paris, ils récusent toute alliance". Mais quel intérêt ce coup de fil médiatisé ? "Ségolène a mis le pression sur Bayrou et montré toute son ambiguïté", tente-t-il de justifier. Comme Mitterrand avec le PC, elle souhaiterait l'étouffer pour mieux récupérer ses électeurs dans le vaste mouvement des républicains de progrès qu'elle souhaite construire. Tout cela bien sûr, avec "respect"... Mais en politique, il faut, comme l'ancien président socialiste, être un peu stratège.

Comment aspirer à diriger un parti en foulant ses règles et la légitimité de son premier secrétaire, même affaibli ? Pourquoi rénover et innover au forceps dans un entre-deux-tours capital, au risque de brouiller les esprits des candidats et des militants sur le terrain ? "Ségolène va devoir régler deux problèmes : sa position politique par rapport à François Hollande et sa capacité à conquérir puis diriger un parti. Toute sa carrière politique s'est construite contre le PS, en prendre la tête relève d'une équation complexe et personnelle", explique un de ses soutiens. Et si ses amis savent bien qu'un phénomène d'opinion n'est en rien gage de succès tactique, ses rivaux sont depuis lundi persuadés de disposer d'une longueur d'avance dans l'âpre bataille à venir.

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