mercredi 12 septembre 2007

rugby 2007




Nouvelle-Zélande de rugby
la suite de cette équipe qui nous fascine par leur jeux et leur charme

Histoire [modifier]


Introduction du rugby en Nouvelle-Zélande [modifier]

L'équipe néo-zélandaise de 1884
Le rugby est introduit en Nouvelle-Zélande par Charles John Monro à la fin des années 1860. Monro avait découvert le rugby pendant ses études au Christ’s College Finchley, en Angleterre[1]. Le premier match de rugby en Nouvelle-Zélande se déroule le 12 septembre 1870, il oppose les équipes de Nelson et de Wellington dans la ville de Petone[2]. La première fédération néo-zélandaise, la Canterbury Rugby Football Union, est créée en 1879[3].


James Allan, joueur All Black N°1 en 1884
Les équipes de clubs néo-zélandais disputent leurs premiers matchs internationaux en 1882 à l’occasion de la tournée en Nouvelle-Zélande de l’équipe australienne de la Southern Rugby Union (l’actuelle New South Wales Rugby Union). L’équipe visiteuse joue contre des clubs d’Auckland à deux reprises, puis deux fois contre Wellington et une fois contre Canterbury, Otago & West Coast et North Island. Les Australiens remportent quatre matchs et perdent trois fois. En 1884, une équipe de Nouvelle-Zélande fait pour la première fois une tournée à l’étranger, en Nouvelle-Galles-du-Sud, elle joue huit matchs et les remporte tous[4].

La première tournée d’une équipe britannique en Nouvelle-Zélande a lieu en 1888, les Lions britanniques jouent en Australie et en Nouvelle-Zélande [5]. Cette tournée des Lions est organisée par deux joueurs de cricket, Arthur Shrewsbury et Alfred Shaw, qui recrutent principalement des joueurs du Nord de l’Angleterre et de l’Écosse. Cette tournée n’a pas le soutien de la fédération anglaise car l’organisation de la tournée est faite par des entrepreneurs privés, en contradiction avec la règle d’amateurisme imposée par la fédération anglaise[6], et de ce fait aucun test n’est disputé[7]


Premières compétitions internationales [modifier]

Les Originals, premiers All Blacks.
La New Zealand Rugby Football Union (NZRU) est formée en 1892, avec l’absence significative de représentants de Canterbury, Otago et Southland qui n’acceptent pas le point du règlement qui exige que les membres doivent résider à Wellington pour faire partie de la NZRU[8]. L’unification au sein de la NZRU est réalisée dans les trois ans qui suivent[9].

Le premier match officiel de la Nouvelle-Zélande a lieu en Nouvelle Galles du Sud (New South Wales) en juin 1893[10]. Son premier match international à domicile a lieu en 1894, la Nouvelle-Zélande perd ce match par 8-6 contre New South Wales[11] (voir aussi Décompte des points au rugby à XV).


David Gallaher en 1905
Le premier test match joué par la Nouvelle-Zélande se déroule le 15 août 1903 contre l’équipe d’Australie au Sydney Cricket Ground, les Néo-zélandais l’emportent par 22-3[12].

Une équipe représentant la Nouvelle-Zélande fait une tournée en Grande Bretagne en 1905, elle est appelée les Originals. Le terme All Blacks est utilisé pour la première fois à cette occasion[13]. La tournée est un succès pour les Originals qui ne perdent qu’une fois contre le Pays de Galles à Cardiff, par 3-0[14]. La victoire des Gallois est contestée en Nouvelle-Zélande, un essai néo-zélandais qui a été refusé aurait conduit à un match nul 3-3.

Le premier test match contre les Lions britanniques a lieu en 1908, les Lions étaient alors appelés les Anglo-Welsh car l’équipe était composée uniquement de joueurs anglais ou gallois. Les All Blacks remportent les deux test matchs.


Le début de la légende des All Blacks [modifier]
La rivalité entre les All Blacks et l’équipe d’Afrique du Sud (les Springboks) commence en 1921 à l’occasion d’une tournée des Springboks en Nouvelle-Zélande. Cette première confrontation se conclut sur une égalité entre les deux équipes (une victoire, une défaite et un match nul)[15]. La rivalité entre All Blacks et Springboks se poursuit aujourd’hui avec les trois rencontres annuelles du Tri-Nations.

Ce n’est qu’en 1924 que les All Blacks reviennent en Europe. L’équipe est alors appelée les Invincibles, car elle réussit l’exploit de remporter tous les matchs de sa tournée. Ils auraient pu réaliser un Grand Chelem au Royaume-Uni mais l’équipe d’Écosse a refusé de les rencontrer, prétextant un différend sur les dépenses[16].

Les All Blacks font leur première tournée en Afrique du Sud en 1928. Cette tournée se solde par une égalité entre les deux équipes[17]. Les Néo-zélandais perdent à Durban (0-17) et à Port Elizabeth (6-11) mais l’emportent à Johannesburg (7-6) et au Cap (13-5). Le bilan des All Blacks est globalement positif avec 5 défaites seulement en 23 rencontres contre les Springboks ou des équipes de provinces sud-africaines.

La première véritable équipe des Lions fait sa première tournée en Nouvelle-Zélande en 1930, la série est remportée par les All Blacks (3 victoires, 1 défaite)[18]. Les Lions remportent la première rencontre à Dunedin mais les All Blacks prennent leur revanche lors des trois matchs qui suivent.

Les All Blacks font une longue tournée de septembre 1935 à janvier 1936 qui les amène successivement dans les îles britanniques puis au Canada. Leur bilan est positif puisqu’ils remportent 26 matchs en 30 rencontres. Ils font un match nul et subissent trois défaites dont deux en test match contre le Pays de Galles et l’Angleterre[19]. Lors du match contre l’Angleterre, le prince russe Alexander Obolensky a contribué au succès des Anglais en marquant deux essais[20].

En 1937, les Springboks remportent leur série contre les All Blacks (2-1) lors d’une tournée en Nouvelle-Zélande[21]. Les All Blacks remportent le premier test match mais s’inclinent lors des deux suivants. Ils ont affaire à forte partie car cette équipe d’Afrique du Sud de 1937 est parfois décrite comme la meilleure qui ait joué en Nouvelle-Zélande[22].


La période 1947-1986 [modifier]
Les All Blacks jouent à nouveau contre les Springboks en 1949 lors d’une tournée en Afrique du Sud. Fait inhabituel, l’équipe des All Blacks perd deux test matchs le même jour (3 septembre), une équipe perdant contre les Springboks à Durban et une autre équipe représentant aussi la Nouvelle Zélande contre l’Australie à Wellington[23],[24]. Cette année là, la Nouvelle-Zélande perd aussi son 2e test match contre les Wallabies (équipe d’Australie), permettant à ces derniers de remporter la Bledisloe Cup pour la première fois. C’est une année noire pour la Nouvelle-Zélande qui perd ses quatre test matchs contre les Springboks[25]. Les All Blacks prennent leur revanche contre les Springboks en 1956 (3 victoires et 1 défaite) et remportent leur première série contre ces derniers[26]. Les All Blacks font débuter un très grand buteur, Don Clarke, qui marque 16 des 41 points de son équipe durant cette série.

La victoire des All Blacks contre les Lions en 1959 (3 victoires et 1 défaite) marque le début d’une période faste pour les néo-zélandais. Les All Blacks dominent les britanniques durant les années 1960 sous la conduite de joueurs légendaires comme Colin Meads, Don Clarke et Wilson Whineray[27]. Ils manquent de peu la réalisation d’un Grand Chelem en 1964, ne faisant que match nul (0-0) contre l’Écosse[28]. Les All Blacks remportent leurs trois test matchs en 1967 mais n’ont pas la possibilité de jouer contre l’Irlande en raison d’une épidémie de la fièvre aphteuse dans ce pays. Ils battent aussi l’équipe de France au stade de Colombes en novembre 1967[29].

Les Lions britanniques sont battus à nouveau en 1966, et il faut attendre 1971 pour qu’ils battent les Néo-zélandais[30]. Lors de leur tournée 1972-73 en Europe, les All Blacks remportent des succès contre les nations britanniques mais concèdent un match nul contre l’Irlande (10-10) et perdent en fin de tournée contre la France (6-13)[31].

En 1976, les All Blacks effectuent une tournée très controversée en Afrique du Sud[32] qui a entraîne le boycott de 22 pays africains lors des Jeux Olympiques d’été de 1976 à Montréal, ces pays voulaient ainsi manifester leur opposition à une tournée effectuée dans un pays africain qui pratiquait alors la politique d’apartheid) et protester contre le fait que la Nouvelle-Zélande était cependant autorisée à participer aux Jeux Olympiques.

Sous la conduite de leur capitaine Graham Mourie, les All Blacks réussissent un Grand Chelem en 1978[33]. Leur succès acquis de justesse (13-12) contre les Gallois fut cependant controversé car acquis grâce à une pénalité accordée par l’arbitre en fin de match[34]. Au cours de cette tournée, les All Blacks sont battus nettement par l’équipe du Munster (0-12) à Limerick[35].

La tournée faite par les Springboks en 1981 en Nouvelle-Zélande est marquée par des mouvements de protestation contre la politique d’Apartheid de l’Afrique du Sud[36],[37]. Les Springboks font cette tournée à l’invitation de la fédération néo-zélandaise, le gouvernement ne s’y oppose pas sous prétexte qu’il ne faut pas mélanger sport et politique[38]. Les All Blacks remportent cette série (2 victoires et 1 défaite)[39], mais cette tournée reste dans les mémoires comme celle de la violence dans les villes et des matchs annulés[40].

La tournée en Afrique du Sud de 1986 est annulée à la suite d’une action en justice de la part des opposants à cette tournée qui ont démontré qu’elle était contraire au règlement de la fédération néo-zélandaise NZRU. Une tournée non officielle est cependant effectuée par une équipe appelée les Cavaliers et qui comprend de nombreux All Blacks. Les joueurs des Cavaliers sont suspendus à leur retour en Nouvelle-Zélande[41].


1987-1995 : période des trois premières coupes du monde [modifier]
La première coupe du monde de rugby à XV en 1987 est co-organisée par la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Les All Blacks la remportent après avoir battu la France en finale (29-9). Ils survolent cette édition en ne concédant que 52 points et en marquant 43 essais en six rencontres.

Les All Blacks confirment leur suprématie en 1988 en battant à domicile les Wallabies (deux victoires et un match nul), à l’occasion d’une tournée en Australie dont ils reviennent invaincus (douze victoires et un match nul)[42]. Grant Fox est le meilleur réalisateur néo-zélandais de la tournée avec 119 points.

L’année 1989 est encore meilleure pour les All Blacks qui remportent les 19 test matchs qu’ils disputent, avec des victoires contre les équipes de France, d’Irlande, du Pays de Galles et d’Australie[43]. Lors de la tournée en Europe des All Blacks, Grant Fox est à nouveau le meilleur réalisateur Néo-zélandais, grâce à ses talents de buteur, avec Frano Botica et John Gallagher.

Les All Blacks font une tournée en France en octobre et novembre 1990 afin de préparer la coupe du monde de 1991. Ils remportent leurs deux test matchs contre les Français et six autres matchs mais de manière surprenante sont battus contre deux sélections régionales de Provence-Côte d’Azur et de Côte basque-Landes[44].

Ces contre-performances annoncent l’échec à la coupe du monde de 1991. Elle se passe assez mal pour les All Blacks qui ont de la difficulté à battre les Anglais et les Italiens pendant la phase de poule et qui sont battus par les Australiens en demi-finale (6-16). Les Néo-zélandais terminent 3e de l’épreuve, remportant 5 de leurs 6 rencontres. Grant Fox est le meilleur réalisateur des All Blacks (44 points), John Timu et Terry Wright sont les meilleurs marqueurs d’essais néo-zélandais, avec seulement 3 essais. Les Australiens, qui ont remporté la coupe du monde en 1991, confirment leur suprématie vis-à-vis des All Blacks en les battant par deux fois en 1992 (les All Blacks perdent aussi contre l’équipe de Sydney)[45], mais battent les Springboks en Afrique du Sud.

L’année 1993 est plus favorable aux All Blacks qui battent notamment les Lions (2 victoires et une défaite) mais s’inclinent contre les Anglais à Twickenham[46]. L’équipe est alors en reconstruction, en vue de la coupe du monde de 1995, ce qui n’est pas sans difficultés : les All Blacks concèdent deux défaites à domicile contre la France en 1994, à Christchurch et Auckland[47], et perdent leur seule rencontre contre l’Australie, bien qu’ils comptent dans leur rang deux ailiers de renom : John Kirwan et Jonah Lomu.

Les All Blacks sont à nouveau favoris pour l’édition de 1995, ils remportent facilement leur poule puis éliminent l’Écosse en quart de finale et l’Angleterre en demi finale. Jonah Lomu se met en évidence en marquant quatre essais lors de la demi finale. Les Néo-zélandais s’inclinent de peu en finale contre les Springboks (12-15) au terme d’un match très disputé pendant lequel aucun essai n’est marqué[48]. Andrew Mehrtens est le meilleur réalisateur Néo-zélandais (84 points), Mark Ellis et Jonah Lomu sont les meilleurs marqueurs d’essais avec 7 essais chacun

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